- Philippe PoutouKamarad
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Date d'inscription : 02/10/2020
BEL dans la presse : Sud-Ouest du lundi 9 novembre
Mer 11 Nov - 15:10
Sud-Ouest a parlé de nous ce lundi (suite à une interview réalisée la veille dimanche), c'est un résumé de tout ce qui a été dit mais pas trop mal même si ça manque de plusieurs points important et d'une sorte de conclusion (à mon avis) :
Bordeaux : Poutou veut "répondre à la crise sanitaire différemment"
Ouverture de dispensaires dans les quartiers, mise à l’abri des sans-logis, soutien au secteur culturel : le groupe Bordeaux en luttes demande des mesures d’urgence
Face à l’urgence de la crise sanitaire, le groupe Bordeaux en luttes demande des mesures urgentes. Sans surprise, c’est du côté du secteur social que portent les principales revendications. Philippe Poutou, le chef de file du groupe d’opposition au conseil municipal, les a présentées vendredi lors de la réunion des présidents de groupes.
D’une manière générale comment jugez-vous la gestion municipale de la crise sanitaire ?
Philippe Poutou : On constate que la droite est débarquée et que la politique de droite continue.La municipalité manque de courage et fait une politique au rabais. Le problème de Hurmic c’est qu’il reste dans le cadre de ce que le gouvernement dicte, il n’ose pas s’en émanciper. Il faut oser quelque chose et faire la démonstration que l’on peut répondre à la crise sanitaire différemment que ne le fait Emmanuel Macron. À gauche, comme à droite, tout le monde s’accorde à dire que le gouvernement fait n’importe quoi mais personne localement n’est capable de le contrecarrer en montrant qu’en faisant du social et en réorientant les politiques on peut amorcer une réponse différente.
Si vous étiez maire, quelle serait votre première mesure?
Il faut absolument protéger les personnes sans-abri.Il ne suffit pas de soutenir les associations de maraudeurs ou donner de l’argent pour l’aide alimentaire. Des solutions existent, comme celle de la réquisition de bâtiments publics vacants. On ne parle même pas d’un rapport avec des propriétaires privés.
Ces bâtiments vides ont-ils été estimés?
Selon l’Insee ou le DAL (Droit au logement, Ndlr), il y aurait 10 à 11 000logements vides à Bordeaux et le double dans la Métropole, publics et privés. La mairie dit faire un recensement mais pourquoi n’est-il pas plus avancé ? Les associations estiment entre 3 et 5 000le nombre de personnes à la rue ou dans des squats.
Vous avez proposé l’instauration de dispensaires de quartier. Quelles seraient leurs prérogatives?
Le dépistage, des soins, une aide psychologique, la distribution de masques, l’information et sensibilisation concernant la protection de la population. Ils permettraient de soulager les hôpitaux pas loin d’être saturés. On nous dit que la situation est grave et pourtant il n’y a aucun plan qui vise à renforcer le système de santé. Ces structures en place dans les quartiers permettraient de sensibiliser la population et de l’impliquer plutôt que de l’infantiliser. La question de la vie de quartier est essentielle.
Auriez-vous pris un arrêté municipal autorisant l’ouverture des commerces non essentiels ?
Oui. Être solidaire avec les commerçants, ce n’est pas juste donner de l’argent aux habitants pour qu’ils le dépensent dans les commerces. L’arrêté permet de contester une politique avec laquelle on n’est pas d’accord, c’est l’occasion de développer un argumentaire et d’expliquer pourquoi on pense que c’est aberrant. C’est un outil de pression politique.
Nous pensons qu’il y a des solutions de compromis sans que ce soit contradictoire avec les mesures sanitaires.Le petit commerce n’est pas obligé de fermer. Je fais parfois mes courses dans un supermarché, les conditions d’hygiène n’y sont pas plus strictes, ce n’est pas vrai. On n’y est pas plus en sécurité.
Quid des mesures pour soutenir le secteur culturel ?
Nous défendons l’importance de soutenir la culture pour tous, de réfléchir et trouver des solutions, en collaboration avec les acteurs de la culture, pour assurer une continuité des spectacles, dans cette période qui risque d’être longue. L’exemple d’Ambarès qui tente de s’adapter est un bon exemple.
Bordeaux : Poutou veut "répondre à la crise sanitaire différemment"
Ouverture de dispensaires dans les quartiers, mise à l’abri des sans-logis, soutien au secteur culturel : le groupe Bordeaux en luttes demande des mesures d’urgence
Face à l’urgence de la crise sanitaire, le groupe Bordeaux en luttes demande des mesures urgentes. Sans surprise, c’est du côté du secteur social que portent les principales revendications. Philippe Poutou, le chef de file du groupe d’opposition au conseil municipal, les a présentées vendredi lors de la réunion des présidents de groupes.
D’une manière générale comment jugez-vous la gestion municipale de la crise sanitaire ?
Philippe Poutou : On constate que la droite est débarquée et que la politique de droite continue.La municipalité manque de courage et fait une politique au rabais. Le problème de Hurmic c’est qu’il reste dans le cadre de ce que le gouvernement dicte, il n’ose pas s’en émanciper. Il faut oser quelque chose et faire la démonstration que l’on peut répondre à la crise sanitaire différemment que ne le fait Emmanuel Macron. À gauche, comme à droite, tout le monde s’accorde à dire que le gouvernement fait n’importe quoi mais personne localement n’est capable de le contrecarrer en montrant qu’en faisant du social et en réorientant les politiques on peut amorcer une réponse différente.
Si vous étiez maire, quelle serait votre première mesure?
Il faut absolument protéger les personnes sans-abri.Il ne suffit pas de soutenir les associations de maraudeurs ou donner de l’argent pour l’aide alimentaire. Des solutions existent, comme celle de la réquisition de bâtiments publics vacants. On ne parle même pas d’un rapport avec des propriétaires privés.
Ces bâtiments vides ont-ils été estimés?
Selon l’Insee ou le DAL (Droit au logement, Ndlr), il y aurait 10 à 11 000logements vides à Bordeaux et le double dans la Métropole, publics et privés. La mairie dit faire un recensement mais pourquoi n’est-il pas plus avancé ? Les associations estiment entre 3 et 5 000le nombre de personnes à la rue ou dans des squats.
Vous avez proposé l’instauration de dispensaires de quartier. Quelles seraient leurs prérogatives?
Le dépistage, des soins, une aide psychologique, la distribution de masques, l’information et sensibilisation concernant la protection de la population. Ils permettraient de soulager les hôpitaux pas loin d’être saturés. On nous dit que la situation est grave et pourtant il n’y a aucun plan qui vise à renforcer le système de santé. Ces structures en place dans les quartiers permettraient de sensibiliser la population et de l’impliquer plutôt que de l’infantiliser. La question de la vie de quartier est essentielle.
Auriez-vous pris un arrêté municipal autorisant l’ouverture des commerces non essentiels ?
Oui. Être solidaire avec les commerçants, ce n’est pas juste donner de l’argent aux habitants pour qu’ils le dépensent dans les commerces. L’arrêté permet de contester une politique avec laquelle on n’est pas d’accord, c’est l’occasion de développer un argumentaire et d’expliquer pourquoi on pense que c’est aberrant. C’est un outil de pression politique.
Nous pensons qu’il y a des solutions de compromis sans que ce soit contradictoire avec les mesures sanitaires.Le petit commerce n’est pas obligé de fermer. Je fais parfois mes courses dans un supermarché, les conditions d’hygiène n’y sont pas plus strictes, ce n’est pas vrai. On n’y est pas plus en sécurité.
Quid des mesures pour soutenir le secteur culturel ?
Nous défendons l’importance de soutenir la culture pour tous, de réfléchir et trouver des solutions, en collaboration avec les acteurs de la culture, pour assurer une continuité des spectacles, dans cette période qui risque d’être longue. L’exemple d’Ambarès qui tente de s’adapter est un bon exemple.
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